Catégorie : Santé

À chacun sa raison de se faire coacher

Nous le répétons souvent, l’activité physique est un moyen d’être en meilleure santé et de prendre soin de soi. Ce n’est évidemment pas le seul moyen, mais cela fait partie des stratégies à mettre en place pour garder un corps en bonne santé, en pleine capacité de ses moyens, en limitant les douleurs.

Mais cela ne se fait pas n’importe comment. C’est la raison pour laquelle il faut être accompagné.

Quel que soit le besoin, avoir recours à des professionnels du secteur est un pas vers l’atteinte de l’objectif.

Nos membres sont les mieux placés pour expliquer les raisons qui les ont poussés à choisir de se faire accompagner, et ainsi rejoindre le centre Ultimate Physical de Mérignac.

17 octobre 2022 par Julien 0 Commentaires

Des stratégies pour lutter contre l’arthrose

L’arthrose étant une dégénérescence, l’âge à un fort impact sur l’apparition de ces problématiques. Mais nous pouvons prévenir ce type de pathologie avec un rythme de vie plus sain, un meilleur sommeil et une activité physique adaptée (« Arthrose et Sport »).

Si on ne sait pas empêcher la destruction progressive du cartilage, il existe toutefois aujourd’hui certains médicaments qui ralentissent l’évolution de l’arthrose. On les appelle les médicaments à action symptomatique lente ou médicament d’action lente.

Les anti-arthrosiques d’action lente (AAAL) sont utilisés en « traitement de fond ». Leur but est de réduire l’intensité des douleurs et la fréquence des crises. Ces médicaments n’agissent pas immédiatement, mais seulement après plusieurs semaines (4 à 8 semaines). Leurs effets sont généralement rémanents, c’est-à-dire qu’ils perdurent un peu plus d’un mois après l’arrêt du traitement.

L’avantage de ces médicaments est qu’ils ont très peu d’effets secondaires (au contraire des anti-inflammatoires non stéroïdiens) donc leur administration est possible sur longue période, ce qui est particulièrement intéressant pour une maladie comme l’arthrose.

Les anti-arthrosiques d’action lente issus de produits naturels

Les insaponifiables d’avocat/soja

Plusieurs études in vitro ont montré que ces extraits stimulaient la synthèse de protéoglycanes qui sont des éléments majeurs du cartilage. Les protéoglycanes ont notamment la capacité d’absorber les contraintes mécaniques au niveau de l’articulation. Les extraits d’avocat/soja ont également des propriétés anti-inflammatoires en diminuant la synthèse des cytokines pro inflammatoires.

Des chercheurs de l’université de Liège ont aussi démontré que ces médicaments inhibaient l’action des ostéoblastes (cellules osseuses) situées en dessous de l’articulation lésée. Dans l’arthrose, les ostéoblastes situés en dessous de l’articulation atteinte ont un comportement anormal, ils produisent des médiateurs qui favorisent la destruction du cartilage. Les extraits d’avocat/soja permettent de normaliser le métabolisme des ostéoblastes et permettent donc à l’articulation de s’user moins vite.

avocat superaliment
crevettes grises

La chondroïtine

Cette molécule empêche l’élastase, une enzyme qui détruit le cartilage, de fonctionner. Elle favorise aussi la synthèse du cartilage. Outre ses rôles importants, elle favorise également la circulation sanguine dans les tissus de l’articulation, soulage la douleur articulaire et réduit l’inflammation de la synoviale. On le trouve généralement sous forme de sulfate de chondroïtine.

Notre organisme en produit naturellement. On en trouve aussi dans les aliments marins tels que les coquillages et les crustacés. En effet, elle est extraite dans la chitine qui se trouve dans la carapace des crevettes, homards, crabes…

La glucosamine

Cette substance peut également être extraite de la chitine des crabes, langoustines…

La glucosamine fait partie des molécules qui construisent la charpente du cartilage, qui joue un rôle fondamental en absorbant et rejetant le liquide synovial contenu dans les articulations. La glucosamine agit à différents niveaux :

  • – Elle stimule la synthèse du cartilage
  • – Elle agit contre l’inflammation
  • – Elle stimule les phénomènes de réparation

L’efficacité et la tolérance de la glucosamine ont été comparées à celles des anti-inflammatoires non stéroïdiens. La glucosamine paraît aussi efficace que l’ibuprofène donné à la dose de 1,5 gramme par jour pour la première et 1,2 gramme par jour à la deuxième. Dans une autre étude, la glucosamine continuait d’agir plusieurs semaines après l’arrêt du traitement, contrairement à l’ibuprofène. Par ailleurs la glucosamine était mieux tolérée que l’anti-inflammatoire avec moins d’effets secondaires.

Le sulfate de glucosamine a tout de même quelques contre-indications, notamment pour les diabétiques. Le traitement impose également une surveillance en cas d’allergie aux fruits de mer. En effet la glucosamine est souvent enrobée de carapace de crabe qui peut être source d’allergie.

crabes langoutines

19 septembre 2022 par Julien 0 Commentaires

Arthrose et Phytothérapie

La phytothérapie est une des plus anciennes médecines du monde. Elle est directement utilisée pour en extraire des principes actifs ou sert de modèle à la fabrication de molécules chimiques. En effet, les plantes constituent un socle sur lequel repose la pharmacopée moderne. Longtemps considérée comme un remède de grand-mère, la phytothérapie revient donc dans nos pharmacies sous forme de gélules, de pommades ou encore de gouttes. Ainsi, nous allons faire un petit tour d’horizon des principales plantes utilisées pour soulager ou prévenir les douleurs d’arthrose.

Harpagophytum, la plante qui soulage

C’est dans les déserts d’Afrique du Sud, le Kalahari ou en Namibie que l’on trouve cette plante rampante. Les principaux actifs se retrouvent dans les racines secondaires de l’harpagophytum et sont aujourd’hui utilisées pour la préparation des gélules. Dans les années 1970, leur rôle sur l’inflammation chronique est prouvé, avec nette amélioration de la douleur et de la mobilité articulaire. La principale propriété retenue de cette plante est son effet anti-inflammatoire.

Seule contre-indication formelle pour les femmes enceintes, l’harpagophytum déclenche des contractions de l’utérus, qui provoqueraient un accouchement prématuré.

Contrairement aux anti-inflammatoires classiques, l’harpagophytum n’a pas d’effets secondaires, notamment sur le système digestif.

Harpagophytum

Les plantes anti-inflammatoires

curcuma

Curcuma

Le curcuma est une plante aux propriétés anti-inflammatoires, mais pas seulement. Tout comme le gingembre, il stimule l’activité digestive et peut contribuer à la lutte contre les microbes. Mais il a aussi des propriétés anti rhumatismales, liées à son activité antioxydante : en piégeant les radicaux libres, il agit sur l’un des phénomènes principaux impliqués dans la destruction de l’articulation. Ses propriétés anti-inflammatoires puissantes en font un allié dans le traitement de l’arthrose, de l’arthrite et de la polyarthrite rhumatoïde.

Saule blanc

Cet arbre qui croît sur les sols humides d’Europe a depuis l’antiquité été utilisé pour enrayer les refroidissements, les états grippaux et les articulations douloureuses. C’est l’écorce du saule blanc qui apporte les composés ayant la propriété de se transformer en acide salicylique après digestion et absorption dans l’organisme. Son action anti-inflammatoire sur les articulations douloureuses est dénuée des inconvénients liés à l’aspirine au niveau digestif. Il peut totalement être corrélé à l’harpagophytum pour maximiser les effets anti-inflammatoires.

saule
frene

Frêne

Arbre commun en Europe, ce sont les feuilles du « frêne élevé » qui sont utilisées en phytothérapie pour leurs propriétés anti-inflammatoires salicylées. Les tisanes sont également consommées pour favoriser l’élimination rénale de l’eau.

Reine-des-prés

Ses propriétés anti-rhumatismales sont contenues dans les fleurs de la plante fraîche, riches en composés salicyliques. Elle a aussi une action contre la cellulite, dans le traitement des œdèmes ou encore de la fièvre. Elle est particulièrement efficace pour lutter contre l’inflammation en association avec l’harpagophytum.

reine des pres

Les plantes reminéralisantes

Grâce à des plantes aux vertus reminéralisantes, la phytothérapie peut aider à agir sur le phénomène centre de l’arthrose : la destruction du cartilage.

prele

Prêle

Il n’est pas utilisé en phytothérapie pour des composés spécifiques, mais parce que c’est une plante riche en minéraux, et principalement en silicium et potassium. Ses vertus reminéralisantes augmentent la synthèse du collagène, une substance essentielle dans la structure du cartilage. Elle contribue aussi à renforcer et réparer le squelette osseux.

Ortie

Plus connue pour son action sur les phanères (elle est préconisée lors de chute de cheveux et ongles cassants) l’ortie possède des propriétés reminéralisantes et reconstituantes, avec une quantité importante de fer et de silice utilisée pour soigner les douleurs articulaires. Les racines d’orties, qui contiennent d’autres substances, sont elles utilisées pour soigner les troubles masculins liés à la prostate.

ortie
lithothamme

Lithothamne

C’est une petite algue qui fixe le calcium, le magnésium, le fer ainsi que d’autres oligo-éléments. Notons que les personnes souffrant de pathologies ostéoarticulaires et qui ont des rhumatismes présentent une acidité qui favorise la perte des minéraux. Le carbonate de calcium contenu dans le lithothamne a comme propriété de neutraliser cette acidité.

8 septembre 2022 par Julien 0 Commentaires

Le coaching semi-privé

La santé passe par l'activité physique

Faire de l’activité physique est un premier pas vers une meilleure santé.

Être en bonne santé c’est prendre soin de soi, que ce soit par une activité physique ou par d’autres moyens : prendre soin de son mental, s’occuper de soi, faire attention à son hygiène de vie, optimiser son sommeil, améliorer son alimentation…

Il existe de nombreuses stratégies qui se combinent afin d’être en bonne santé. Mais comme toute chose, cela ne se fait pas n’importe comment. Lorsque vous souhaitez faire attention à votre alimentation, il y a des règles à respecter pour optimiser votre équilibre par exemple.

centre de coaching avec groupe de coachés faisant du sport

Faire de l’activité physique va dans le même sens. Vous ne pouvez pas faire de l’activité physique de n’importe quelle manière. Cela doit être adapté à vous, à vos envies, mais aussi à votre corps, vos capacités physiques, vos contraintes musculaires ou articulaires et à votre passé.

Coaching Semi-Privé versus Privé

En désirant démarrer une activité physique pour la majorité, le problème est que l’on ne sait pas quoi faire…

Peut-être prendre un coach ? Cela reste vraiment cher pour la majorité…

Alors que faire ?

C’est pour cette raison que le concept du coaching semi-privé a été créé : rendre le coaching accessible !

Au lieu d’avoir un coach uniquement pour soi, on partage un coach pour 5 personnes. Mais tout comme un coaching privé, chacun a une séance propre à lui, personnalisée et adaptée à ses contraintes.

En coaching semi-privé, vous pratiquez une activité physique adaptée, sans avoir à supporter le prix d’un coach privé !

6 septembre 2022 par Julien 1 Commentaire

Arthrose et Sport

Peut-on agir ?

Lorsque vous souffrez d’arthrose, vous avez souvent deux réactions possibles face aux douleurs.

☝🏻 La réaction naturelle de se dire : « Je vais me reposer, je ne vais rien faire et la douleur va passer ».

🚨 SPOILER ALERTE : Elle ne passera pas toute seule… La douleur diminue momentanément peut-être, mais pas la cause donc elle reviendra automatiquement.

✌ La seconde réaction est de se dire : « Je vais m’entretenir, prendre soin de moi afin d’atténuer les effets de l’arthrose ». Et c’est la bonne solution.

Comme nous avons pu le voir dans un précédent article sur l’arthrose, il existe 3 facteurs de risques qui influencent la survenue de l’arthrose :

  • – Facteurs génétiques
  • – Facteurs acquis
  • – Facteurs environnementaux

Nous pouvons donc jouer sur les 2 derniers facteurs grâce à l’alimentation, la gestion du stress, le mode de vie, le sommeil et l’activité physique

L'activité physique adaptée au secours de l'arthrose

Lorsque vous souffrez d’arthrose, le but premier de l’activité physique va être de décomprimer l’articulation pour soulager les douleurs. Elle aidera également à préserver ou retrouver la mobilité des articulations. L’activité physique adaptée vise à retrouver l’amplitude nécessaire à l’articulation pour pouvoir continuer à marcher ou fonctionner normalement, en fonction de la localisation de l’arthrose. Les muscles doivent être stimulés : plus toniques, ils stabiliseront davantage l’articulation et seront garants de l’équilibre du corps.

Tout le paradoxe réside ici : le mouvement c’est la vie !

En effet lorsque vous avez des douleurs, vous aurez tendance à en faire moins pour vous ménager et limiter ces douleurs. La problématique réside dans le fait qu’avec cette technique vous mettez un pansement, mais vous ne réglez rien. La bonne stratégie consiste à pratiquer une activité physique, adaptée et encadrée afin :

  • – De reconstruire de la masse musculaire,
  • – De retrouver de la mobilité articulaire,
  • – De permettre de soulager les zones douloureuses,
  • – De permettre au corps de fonctionner normalement.

Par exemple, si on a de l’arthrose dans le genou, la stratégie va être de renforcer les quadriceps, les ischios-jambiers, les adducteurs et les mollets afin de soutenir le genou et lâcher la zone douloureuse.

Le sport est nécessaire. Il permet de préserver la bonne mobilité articulaire, qu’elles soient atteintes d’arthrose ou pas encore. De même il permet d’entretenir la force musculaire ainsi que les tendons qui entourent l’articulation. L’activité physique adaptée stimule aussi la vascularisation des tissus autour de l’articulation et donc la synthèse du cartilage.

Bien évidemment, tous les sports ne sont pas recommandés. C’est pour cela que nous parlons d’activité physique adaptée. Que ce soit la marche, la natation ou le Pilates, toutes ces activités seront bénéfiques si cela est bien réalisé. L’idéal étant d’être accompagné et d’avoir une séance adaptée pour vous, en fonction de vos symptômes, de vos douleurs… Pour que cela corresponde parfaitement à vos capacités et vos schémas moteurs.

Sport, arthrose et personnes âgées

De nombreuses études ont aussi montré que les personnes âgées qui pratiquent une activité physique plusieurs fois par semaine ont une meilleure densité minérale osseuse que celles qui restent inactives. Une étude a démontré que des exercices de renforcement musculaire, encadrés et adaptés, 2 à 3 fois par semaine pendant minimum 6 mois ont permis à des hommes et des femmes de 60 à 83 ans de renforcer la densité osseuse au niveau de la hanche.

 

L’objectif n’est pas d’attendre d’avoir des douleurs pour prendre soin de soi et être accompagné pour pratiquer une activité physique adaptée, mais de prévenir cela en amont. Mais n’oubliez pas qu’il n’est jamais trop tard pour prendre soin de soi et que vous ayez des douleurs ou pas encore, s’occuper de soi-même est primordial si vous souhaitez vivre et vieillir en bonne santé.

5 septembre 2022 par Julien 0 Commentaires

Qu’est-ce que l’arthrose ?

Votre grand-mère s’en plaint souvent, votre voisin en a ou peut être vous-même.

L’arthrose est la maladie articulaire la plus fréquente qui touche 17 % de la population. Les personnes âgées sont les principales concernées, mais elles ne sont pas les seules à en souffrir.

Mais le terme d’arthrose est utilisé à tort et à travers. On mélange très facilement rhumatismes, polyarthrites ou encore goutte.

Rien de plus normal ! D’origines diverses, toutes ces affections ont en commun les articulations.

La douleur est le premier symptôme de l’arthrose ! Mais quand elle survient, le processus a déjà commencé.

Chez certaines personnes, l’arthrose peut aussi rester totalement silencieuse.

Quand les articulations s’usent

L’arthrose est due à la destruction progressive du cartilage des articulations. Lorsque le cartilage perd la souplesse et l’élasticité qui lui permettent d’assurer le bon fonctionnement des articulations, le mécanisme se grippe. L’épaisseur du cartilage qui recouvre les extrémités des os au niveau des articulations diminue et ne permet plus d’amortir le frottement des os entre eux.

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L’arthrose, une maladie inflammatoire

L’inflammation est un mécanisme de réaction répondant à une menace. On a longtemps cru que l’arthrose n’était pas une maladie inflammatoire, mais le Pr. Abramson de l’Université de New York a montré que dans l’arthrose, l’articulation est endommagée. Elle est soumise aux effets pros inflammatoires de substances qu’on appelle cytokines qui sont générées par les cellules du cartilage elles-mêmes ou du liquide synovial qui entoure l’articulation. Une fois synthétisées, elles encouragent les cellules du cartilage à continuer de les fabriquer. C’est ainsi que l’inflammation devient chronique.

Les facteurs de risques de l’arthrose

Tout le monde a de l’arthrose puisque la dégénérescence du cartilage est principalement liée à l’âge. Toutefois, certains facteurs augmentent le risque d’avoir cette maladie :

Facteurs génétiques : ils sont déterminés dès la naissance. Ils proviennent des gènes de nos parents, mais également d’événements le long de la grossesse. Le sexe est aussi un déterminant. Les chercheurs ont montré qu’au-delà de 50 ans la survenue de l’arthrose était beaucoup plus fréquente chez les femmes.

Facteurs acquis : les événements qui arrivent au cours de notre vie comme le vieillissement, le poids, le statut hormonal.

Facteurs environnementaux : les occupations physiques et professionnelles, donc notre activité physique, notre environnement professionnel, le stress, l’alimentation, le sommeil, l’hygiène de vie.

 

Notons que sur ces trois grandes familles de facteurs aggravants, 2 facteurs sur 3 sont des facteurs sur lesquels nous avons une emprise ou du moins une influence à travers notre rythme de vie.

 

Nous verrons dans un prochain article comment réagir face à l’arthrose et les solutions pour atténuer les douleurs tout en restant actif.

Comment perdre le gras du ventre ?

La grande question que tout le monde se pose… comment perdre ce fameux bourrelet, petit (ou pas si petit), mais tenace, au niveau du ventre ?

Tout d’abord, sachez qu’au niveau de la graisse corporelle, nous ne sommes pas tous égaux. Certaines personnes vont pouvoir manger en grande quantité et rester mince. D’autres grossissent juste en passant devant la boulangerie… Oui c’est inégal, mais cela s’explique. La personne restant « fit » a tendance à avoir un corps qui utilise de manière plus efficace les calories ingérées. Leur corps n’a donc pas à stocker le surplus d’énergie sous forme de graisse. C’est souvent une différence de métabolisme qui est responsable de cela, elle-même issu en grande partie par nos gènes.

MAIS vous pouvez être rassuré, cela ne veut pas dire que c’est une fatalité et que nous ne pouvons rien faire. Nous pouvons influer sur le métabolisme grâce à l’activité physique et une nutrition adaptée.

Au repos, les muscles sont plus gourmands en énergie que la graisse. Ainsi si vous développez votre masse musculaire, vous allez augmenter le besoin en énergie de votre corps et ainsi développer votre métabolisme de base.

Une nutrition adaptée permettra de diminuer la sécrétion d’insuline, l’hormone qui régule la glycémie, mais aussi favorise le stockage de graisse lors de pics d’insuline (par exemple après un gros repas).

Cela ne servira à rien en revanche de réaliser 10 000 abdos par jour… Il faudra adapter votre activité physique avec des exercices engageant le maximum de groupes musculaires possibles dits polyarticulaires, afin de développer plus facilement votre masse musculaire.

Boostez votre adrénaline

L’adrénaline augmente nos dépenses énergétiques en augmentant notre métabolisme de base, c’est-à-dire l’énergie minimale requise pour le fonctionnement de l’organisme (respiration, digestion, mouvement…) Grâce à l’adrénaline, notre chaudière interne dépense plus d’énergie, mais comment donc la booster ? L’adrénaline est une réponse à un stress : colère, situation stressante, rendez-vous amoureux… mais aussi par l’exercice physique intense. Ce qui remet en question la vieille croyance selon laquelle vous devez faire du « cardio » pour perdre de la graisse. Les exercices cardiovasculaires intenses (musculation polyarticulaire, travail intermittent) sont plus efficaces pour perdre de la graisse que les exercices cardiovasculaires d’endurance, car durant un effort intense, la sécrétion d’adrénaline est plus intense.

Maîtrisez votre insuline

Une alimentation équilibrée fournit protéines, glucides et lipides. L’organisme utilise les protéines comme « matériaux de construction », les glucides et les lipides comme combustibles pour fournir de l’énergie. Mais il a une préférence. Si l’organisme dispose à la fois de glucides et de lipides, ce sont les glucides qu’il va prioritairement « brûler ». En effet, pour assimiler le glucose, le pancréas sécrète de l’insuline qui permet au sucre d’entrer dans les cellules. L’insuline de ce sucre est directement utilisée pour produire de l’énergie, une autre est stockée au niveau du foie et des muscles sous forme de glycogène. Mais l’insuline peut à la fois stimuler la combustion du glucose, mais aussi bloquer la combustion des graisses. Donc pour éliminer le bourrelet tenace du ventre, il faut que l’organisme ait toute latitude pour mobiliser les graisses de réserve, ce qui est incompatible avec des taux d’insuline élevés. Pour réussir à puiser dans les réserves de graisse, il est donc primordial d’éviter les pics répétés d’insuline qui empêchent l’organisme d’accéder à ces réserves.

Donc, comment limiter le taux d’insuline ? Tout simplement en surveillant la qualité et quantité des glucides consommés, en regardant l’index glycémique et la charge glycémique des aliments et éviter les taux élevés, au profit des taux bas ou moyen. Le deuxième aspect est d’accroitre la sensibilité de ses muscles à l’insuline et pour cela les faire travailler par une activité physique régulière.

 

Vous avez maintenant les grands secrets pour perdre enfin ce petit bourrelet du ventre. Il n’y a plus qu’à foncer !

26 février 2022 par Julien 0 Commentaires

Tout savoir sur la cellulite

Le tissu adipeux est constitué d’adipocytes, cellules spécialisées dans le stockage et le déstockage des graisses ; il se gorge de graisse et s’hypertrophient.

La cellulite apparaît quand il y a une rupture d’équilibre entre lipogenèse et lipolyse (balance entre la synthèse des lipides et leur dégradation). Les adipocytes, gonflés, compriment les vaisseaux sanguins et lymphatiques, ce qui entraîne une mauvaise élimination des toxines et des liquides. Lorsqu’ils prennent du volume, ces adipocytes sont « poussés » vers la surface cutanée, expliquant ces irrégularités « en bosse et creux ».

Chaque cellule graisseuse est programmée pour stocker de la graisse et gonfler jusqu’à 60 fois son volume. Le gonflement des adipocytes ralentit la circulation sanguine et provoque alors un état de stase veineuse, responsable de la rétention d’eau et de la mauvaise élimination des graisses et des toxines.

Les causes

  1. Perturbations hormonales : augmentation des œstrogènes qui entraine de la rétention d’eau qui s’infiltre dans les tissus, faisant apparaitre davantage la cellulite.
  2. Insuffisance veineuse : si la circulation sanguine et lymphatique se fait mal, les toxines sont plus difficilement éliminées, le retour veineux s’avère moins efficace, et le sang et la lymphe tendent à stagner dans la partie basse du corps, créant un engorgement des tissus.
  3. L’alimentation : une trop grande ingestion d’aliments sucrés, salés et gras entraine l’apparition de la cellulite. Mal équilibrée, elle favorise l’accumulation des graisses.
  4. Le manque d’activité physique : l’activité physique a pour action de réguler la masse grasse et permet donc une dépense calorique plus importante.
  5. Facteurs psychologiques comme le stress qui vont avoir tendance à engendrer une augmentation de la cellulite
  6. Des facteurs génétiques

Les différentes formes de cellulite

  • La cellulite naissante : ferme au toucher, facile à éliminer. Elle se voit clairement en pinçant la peau entre le pouce et l’index.
  • La cellulite installée, qui met en évidence un aspect peau d’orange irrégulier et souvent localisé
  • La cellulite fibreuse, dure, douloureuse à la palpation et inesthétique.

Remédier à la cellulite

  1. Pratiquer une activité physique régulière afin de diminuer la masse graisseuse et de combattre le stress.
  2. Adopter une alimentation légère et équilibrée, en évitant les plats trop riches, gras ou sucrés (viandes rouges, beurre, gâteaux…) et en favorisant légumes, fruits, céréales, viandes et poissons maigres. Privilégiez les oignons, l’ananas, la papaye, la pomme, la prune, le raisin… favoriser les plats riches en fibres qui vont permettre l’élimination des déchets (aubergines, betteraves crues, carottes crues, courgettes…)
  3. Le massage profond remodelant va permettre de désengorger les tissus. Il va permettre de redynamiser la circulation sanguine et ainsi favoriser les échanges cellulaires.
  4. Boire en quantité suffisante (à raison de 1,5 l – 2 l d’eau par jour)
  5. La phytothérapie : prise de produits drainants à base de plantes évite l’apparition de la cellulite et favorise sa disparition.

17 février 2022 par Julien 0 Commentaires

Bien-être, santé et énergie – Partie 2

Les fibres alimentaires

Elles sont indispensables pour une bonne santé. Elles régulent le transit intestinal et « captent » une partie des lipides et des glucides, ce qui permet de réguler le taux de sucre sanguin et d’éviter l’excès de cholestérol. Ce sont d’ailleurs d’excellents « coupe-faim », car elles s’imbibent d’eau dans l’estomac, ce qui provoque une impression de satiété et diminue l’appétit.

Les vitamines

Elles sont indispensables au bon fonctionnement de votre corps. Elles renforcent l’organisme, préviennent le vieillissement cellulaire et l’apparition de certaines maladies. Ne pas hésiter à se supplémenter si besoin, car l’alimentation moderne, en fonction de l’origine et la qualité de vos aliments, est de plus en plus dépourvue de vitamines.

Il est intéressant de réaliser un bilan complet et d’avoir l’avis d’un professionnel de santé, afin de savoir comment et quand se supplémenter.

Les minéraux

Calcium, magnésium, phosphore, potassium, sodium sont des minéraux essentiels à l’organisme, apportés par l’alimentation. Ils participent notamment à l’assimilation et au métabolisme des aliments, ainsi qu’au renouvellement des tissus. De plus, ils renforcent les défenses immunitaires de l’organisme.

31 janvier 2022 par Julien 0 Commentaires

Bien être, santé et énergie – Partie 1

Pour être en forme et en bonne santé, notre corps à besoin d’énergie et de l’apport des différents nutriments : les protéines, les glucides et les lipides. Ces trois substrats énergétiques sont apportés par une alimentation équilibrée.

Les protéines

Les protéines sont les molécules transformées en acides aminés. Elles vont être utilisées pour la construction et le renouvellement du tissu organique. Ainsi, un manque de protéine entraîne fatigue, fragilité, peu de résistance aux infections et surtout une fonte musculaire. L’idéal est de consommer 1 g de protéine par jour et par kilo de masse corporelle. De même, pour une personne qui cherche à augmenter sa masse musculaire, l’idéal est de consommer entre 1,6 g et 2 g par kilo de poids de corps et par jour.

Par exemple : S’il veut maintenir sa masse musculaire, un individu de 75 kg devra consommer environ 1 g soit 75 g de protéine par jour. Un individu de 75 kg qui souhaite augmenter sa masse musculaire devra quant à lui consommer entre 120 et 150 g de protéines par kg et par jour.

Les glucides

Ils représentent les sucres et apportent l’énergie indispensable à l’organisme et à l’activité cérébrale. Par conséquent, c’est le carburant principal. Attention le mot sucre n’est pas un gros mot et il existe différentes formes de sucres. L’insuffisance de glucides est parfois à l’origine de la prise de poids.

Les glucides à privilégier : sucres « lents » riches en amidon, vitamines et minéraux et parfaitement assimilables par l’organisme (céréales, légumineuses, légumes secs…)

Les glucides à limiter : sucres dits « rapides » sont rapidement transformés en graisse et stockés dans le tissu adipeux si leur consommation est excessive.

Les lipides

Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Mais attention à ne pas en abuser ! Car consommés en excès, ils peuvent entraîner une prise de poids et être à l’origine de certaines maladies.

Il existe 3 grandes catégories de lipides :

Les saturés (présents dans les laitages, viandes, charcuteries, souvent tout ce qui provient de l’animal). Consommées en trop grande quantité, ces graisses se déposent sur la paroi des artères. Ils peuvent entraîner du cholestérol et des accidents cardio-vasculaires.

Les acides gras polyinsaturés doivent être consommés au quotidien. Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme qui ne peut les synthétiser. Il est préférable de les consommer en même temps que des substances antioxydantes (vitamine A, C, E…), car ils ont tendance à s’oxyder rapidement et à devenir toxiques pour l’organisme. On les trouve dans les huiles de maïs, tournesol, soja, pépins de raisins, poissons, etc.

Les acides gras mono insaturés quant à eux ont le pouvoir de baisser le taux de mauvais cholestérol sanguin. On les trouve dans certaines huiles végétales telle que l’olive ou le colza, l’avocat… Il s’agit des oméga 3, oméga 6 et oméga 9.