La grande question que tout le monde se pose… comment perdre ce fameux bourrelet, petit (ou pas si petit), mais tenace, au niveau du ventre ?
Tout d’abord, sachez qu’au niveau de la graisse corporelle, nous ne sommes pas tous égaux. Certaines personnes vont pouvoir manger en grande quantité et rester mince. D’autres grossissent juste en passant devant la boulangerie… Oui c’est inégal, mais cela s’explique. La personne restant « fit » a tendance à avoir un corps qui utilise de manière plus efficace les calories ingérées. Leur corps n’a donc pas à stocker le surplus d’énergie sous forme de graisse. C’est souvent une différence de métabolisme qui est responsable de cela, elle-même issu en grande partie par nos gènes.
MAIS vous pouvez être rassuré, cela ne veut pas dire que c’est une fatalité et que nous ne pouvons rien faire. Nous pouvons influer sur le métabolisme grâce à l’activité physique et une nutrition adaptée.
Au repos, les muscles sont plus gourmands en énergie que la graisse. Ainsi si vous développez votre masse musculaire, vous allez augmenter le besoin en énergie de votre corps et ainsi développer votre métabolisme de base.
Une nutrition adaptée permettra de diminuer la sécrétion d’insuline, l’hormone qui régule la glycémie, mais aussi favorise le stockage de graisse lors de pics d’insuline (par exemple après un gros repas).
Cela ne servira à rien en revanche de réaliser 10 000 abdos par jour… Il faudra adapter votre activité physique avec des exercices engageant le maximum de groupes musculaires possibles dits polyarticulaires, afin de développer plus facilement votre masse musculaire.
Boostez votre adrénaline
L’adrénaline augmente nos dépenses énergétiques en augmentant notre métabolisme de base, c’est-à-dire l’énergie minimale requise pour le fonctionnement de l’organisme (respiration, digestion, mouvement…) Grâce à l’adrénaline, notre chaudière interne dépense plus d’énergie, mais comment donc la booster ? L’adrénaline est une réponse à un stress : colère, situation stressante, rendez-vous amoureux… mais aussi par l’exercice physique intense. Ce qui remet en question la vieille croyance selon laquelle vous devez faire du « cardio » pour perdre de la graisse. Les exercices cardiovasculaires intenses (musculation polyarticulaire, travail intermittent) sont plus efficaces pour perdre de la graisse que les exercices cardiovasculaires d’endurance, car durant un effort intense, la sécrétion d’adrénaline est plus intense.
Maîtrisez votre insuline
Une alimentation équilibrée fournit protéines, glucides et lipides. L’organisme utilise les protéines comme « matériaux de construction », les glucides et les lipides comme combustibles pour fournir de l’énergie. Mais il a une préférence. Si l’organisme dispose à la fois de glucides et de lipides, ce sont les glucides qu’il va prioritairement « brûler ». En effet, pour assimiler le glucose, le pancréas sécrète de l’insuline qui permet au sucre d’entrer dans les cellules. L’insuline de ce sucre est directement utilisée pour produire de l’énergie, une autre est stockée au niveau du foie et des muscles sous forme de glycogène. Mais l’insuline peut à la fois stimuler la combustion du glucose, mais aussi bloquer la combustion des graisses. Donc pour éliminer le bourrelet tenace du ventre, il faut que l’organisme ait toute latitude pour mobiliser les graisses de réserve, ce qui est incompatible avec des taux d’insuline élevés. Pour réussir à puiser dans les réserves de graisse, il est donc primordial d’éviter les pics répétés d’insuline qui empêchent l’organisme d’accéder à ces réserves.
Donc, comment limiter le taux d’insuline ? Tout simplement en surveillant la qualité et quantité des glucides consommés, en regardant l’index glycémique et la charge glycémique des aliments et éviter les taux élevés, au profit des taux bas ou moyen. Le deuxième aspect est d’accroitre la sensibilité de ses muscles à l’insuline et pour cela les faire travailler par une activité physique régulière.
Vous avez maintenant les grands secrets pour perdre enfin ce petit bourrelet du ventre. Il n’y a plus qu’à foncer !